lundi 29 septembre 2008

Georges Brassens : Les Amoureux Des Banc Publics


Les Amoureux Des Banc Publics

Les gens qui voient de travers
Pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelque temps les amours débutants

[ref]
Les amoureux qui s'bécot'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'foutant pas mal du regard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécot'nt sur les bancs publics
Bancs publics, bancs publics
En s'disant des "Je t'aime" pathétiques
Ont des p'tit's gueul' bien sympathiques


Ils se tiennent par la main
Parlent du lendemain
Du papier bleu d'azur
Que revêtiront les murs de leur chambre à coucher
Ils se voient déjà doucement
Ell' cousant, lui fumant
Dans un bien-être sûr
Et choisissent les prénoms de leur premier bébé

[ref]

Quand la saint' famill' machin
Croise sur son chemin
Deux de ces malappris
Ell' leur décoche hardiment des propos venimeux
N'empêch' que tout' la famille
Le pèr', la mèr', la fille
Le fils, le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps pouvoir s' conduir' comme eux

[ref]

Quand les mois auront passé
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambants
Quand leur ciel se couvrira de gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Qu' c'est au hasard des rues
Sur un d' ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau de leur amour

dimanche 28 septembre 2008

samedi 27 septembre 2008

Forgot your Windows NT/2k/XP/Vista admin password?

This is a utility to (re)set the password of any user that has a valid (local) account on your Windows NT/2k/XP/Vista etc system.
You do not need to know the old password to set a new one.
It works offline, that is, you have to shutdown your computer and boot off a floppydisk or CD or another system.
Will detect and offer to unlock locked or disabled out user accounts!
There is also a registry editor and other registry utilities that works under linux/unix, and can be used for other things than password editing.

Il s'agit d'un utilitaire pour (re) définir le mot de passe de tout utilisateur qui dispose d'une clé valide (local) sur votre compte Windows NT/2k/XP/Vista etc. Vous n'avez pas besoin de connaître l'ancien mot de passe pour en fixer un nouveau. Il fonctionne en mode hors connexion : vous devez démarrer avec une disquette ou le CD-ROM ou un autre système. Cela permettra de détecter et débloquer des comptes d'utilisateurs! Il existe également un éditeur de registre et d'autres utilitaires qui fonctionnent sous linux / unix, et peuvent être utilisés pour d'autres choses qu'éditer le mot de passe.

mardi 23 septembre 2008

dimanche 21 septembre 2008

dimanche 14 septembre 2008

Mise à jour de Folders creator

Cette nouvelle version (1.0.0.2) permet de s'assurer qu'aucun caractère interdit ne figure dans l'adresse (path) des noms de répertoires.

samedi 13 septembre 2008

Renan Luce

Renan Luce - Monsieur Marcel à Virgin Radio

SyncBack Freeware V3.2.19.0

SyncBack Freeware V3.2.19.0 [1.74 Mo] SyncBack est un freeware qui permet de facilement sauvegarder et synchroniser les fichiers : sur un même lecteur , un lecteur différent ou sur d'autres supports(CDRW, CompactFlash, etc), sur un Serveur FTP, un réseau, ou une archive Zip. Il est très facile d'utilisation et permet de garder -entre autres- des contenus identiques (synchronisés) à différents endroirs : à l'école et à la maison par exemple.
SyncBack Freeware V3.2.19.0 [1.74 MB] DOWNLOAD
SyncBack is a freeware program that helps you easily backup and synchronize your files to: the same drive; a different drive or medium (CDRW, CompactFlash, etc); an FTP server; a Network; or a Zip archive.

mercredi 10 septembre 2008

L'école primaire en milieu rural

Faut-il reconsidérer la politique de regroupement des élèves de l'école primaire suivie depuis les années soixante en milieu rural ? Les directives éducatives en matière de carte géographique scolaire étaient basées sur l'argument pédagogique selon lequel il était préférable de constituer des classes regroupant des élèves appartenant à un seul cours, le mélange d'élèves de cours différents étant considéré comme défavorable aux apprentissages. Ces choix ont impliqué la fermeture d'écoles dans de nombreux villages, l'organisation de regroupements avec la constitution d'écoles/classes offrant certains cours* (la totalité des cours n'étant pas systématiquement assurée dans la même école) et accueillant les enfants de plusieurs villages, et en conséquence un renforcement des transports scolaires. Les résultats des travaux menés par Alain Mingat, Christine Leroy-Audouin, et Cédric Ogier (dans le cadre de l'Institut universitaire professionnalisé de Dijon et de l'Institut de recherche sur l'économie de l'éducation, CNRS-Université de Bourgogne) remettent en question ces choix. Leurs recherches montrent en effet que les élèves qui fréquentent les classes à plusieurs cours ont en fait de meilleurs résultats que ceux qui sont scolarisés dans des classes regroupant uniquement des élèves de même niveau éducatif. Comme ces dernières impliquent plus de transports scolaires en étant pédagogiquement moins efficaces, un nouvel arbitrage des ressources consacrées à l'école pourrait être envisagé, entre celles des transports (financés par les collectivités locales) et celles de fonctionnement des écoles (financé par l'Etat).Ceci supposerait un assouplissement des relations entre l'Etat et les collectivités locales.
Par sa fonction à la fois pratique et symbolique, l'école peut être un élément décisif de la survie des zones rurales. Il y a un siècle, chaque village avait son école. Depuis, l'exode rural et le vieillissement de la population n'ont cessé de réduire le nombre des élèves. La politique de regroupement scolaire menée depuis trente ans en milieu rural a modifié le mode de scolarisation : fermeture d'écoles, regroupement de classes assurant le même cours, développement des transports scolaires financés par les collectivités locales et les Conseils généraux. Cette solution, plus économique pour l'Etat, était aussi considérée comme préférable sur le plan pédagogique : en effet, il semblait évident que les classes regroupant des élèves d'un même cours donneraient de meilleurs résultats que celles où le maître dispensait seul son enseignement à des élèves de plusieurs cours.
L'IREDU (Institut de recherche sur l'économie de l'éducation, CNRS-Université de Bourgogne) vient de publier les résultats de trois enquêtes menées par Christine Leroy-Audouin et Alain Mingat dans des cantons ruraux de la Saône et Loire et de l'Yonne afin de mesurer l'impact pédagogique des regroupements scolaires.Ces enquêtes ont pris pour critères les acquis scolaires, les redoublements et l'intégration aux collèges. Les élèves ont été sélectionnés sur des critères socio-démographiques comparables et étaient scolarisés dans des écoles représentant les trois types de regroupement pouvant exister : cours simple (un maître, un groupe d'élèves appartenant à un même niveau), classe à cours multiples (un maître avec un groupe d'élèves appartenant à deux, trois ou quatre cours), classe unique (classe qui regroupe des élèves de tous les niveaux du primaire, c'est-à-dire cinq).
Les résultats soulignent les aspects particulièrement positifs des classes uniques, dont les élèves ont des acquis supérieurs à ceux des élèves de cours simples.Dans la standardisation commune des épreuves d'acquisition individuelle, l'écart est de 3,9 points en fin de CE2 et de 4,8 points à l'entrée en 6e ; ceci est substantiel lorsque l'on sait que la différence de réussite entre enfants de cadres et d'ouvriers s'élève à 9 points.De façon plus générale, l'efficacité pédagogique des classes à plusieurs cours est reconnue dans la mesure où quel que soit le nombre de cours dans la classe, jamais les élèves ne progressent moins bien que dans les classes traditionnelles à un seul cours, jugées pourtant les meilleures.L'interprétation de ces résultats passe par l'analyse des pratiques pédagogiques des enseignants, dont la recherche montre qu'elles varient selon le type de classe géré par le maître.Il s'avère en effet que dans les cours multiples, les élèves sont à la fois plus autonomes et plus fréquemment en situation de travail et notamment de travail personnel ; en classe à cours simple en revanche, si les enseignants sont en moyenne plus directifs, leur gestion du temps est beaucoup plus lâche et leurs élèves ont un temps de travail personnel plus faible.
L'analyse des redoublements lors de l'intégration au collège confirme les bons résultats des classes uniques. En effet, les meilleurs résultats scolaires en 6e concernent les élèves ayant fréquenté en primaire des cours multiple (+3,9 points par rapport aux élèves ayant fréquenté des classes à cours simple), et plus encore une classe unique (+6,4 points). Au-delà de la stricte réussite scolaire, il apparaît que l'institution valorise les qualités de ces élèves (plus grande autonomie, meilleure organisation du travail personnel...) dans la mesure où leur probabilité de redoubler est plus faible que celle d'élèves, de niveau scolaire comparable en 6e , mais ayant été scolarisés en classe à cours simple durant le primaire.
Ces travaux rejoignent les résultats d'études précédentes (1).Dès 1993, les recherches menées par Alain Mingat et Cédric Ogier remettaient en cause la politique de regroupement scolaire des élèves du primaire en milieu rural, dans une analyse des coûts globaux associés à la carte scolaire. L'étude a porté sur cinq cantons de la Nièvre, comptant 73 villages ou bourgs, avec un effectif de 1 624 élèves à scolariser.L'année scolaire de référence était 1992-1993 : 79 classes ont fonctionné au sein de 34 écoles, localisées dans 28 communes.
Ces deux chercheurs ont calculé le coût global des écoles sur la zone, en tenant compte non seulement de leurs frais de fonctionnement, mais aussi des dépenses de transport. Ils ont travaillé par simulations, en faisant varier le nombre d'écoles, et par conséquent, le volume des transports, les deux configurations-limites étant celle où l'on aurait des écoles assurant tous les cours dans chaque commune (pas de transports) et celle où l'on aurait une seule grande école pour couvrir les besoins des élèves de toutes les communes (transports maximum). Ceci pour un nombre maximum d'élèves compris entre 22 et 30 par classe et un coût de transport tel qu'il a été calculé par les services du Conseil général de la Nièvre, à savoir 0,69 F par élève/km. Les auteurs prennent soin de préciser que les résultats de ces simulations ne sont pas extensibles à toutes les zones rurales. Néanmoins, ils sont suffisamment étayés pour inviter à la réflexion. Passer des 28 écoles actuelles à 38 représenterait une augmentation globale des dépenses de 5 %. Passer de 38 à 50 écoles, coûterait seulement 8 % de plus.
Leur conclusion est que, dans les limites de l'enveloppe financière actuelle globale, il subsiste d'importantes marges de manÏuvre pour aménager la carte scolaire (plus d'écoles et moins de transports) et rendre le mode de scolarisation plus efficace. Mais la vraie difficulté n'est pas d'ordre financier : elle tient au partage des compétences entre l'Etat et le Département. Au premier revient la charge du fonctionnement des écoles. A ce titre, c'est lui qui, à travers l'Inspection académique, établit la carte scolaire. Celle-ci répond par priorité aux préoccupations de l'Etat. Au Département ensuite d'assurer la charge des transports que cette carte induit. Dans ces conditions, si l'on décidait par exemple de passer de 28 écoles à 40, c'est-à-dire d'en rouvrir 12, la charge supplémentaire devrait être supportée par l'Etat alors que le Département ferait des économies de transport. Le réaménagement de la carte scolaire rurale est donc lié à un assouplissement des relations entre l'Etat et les instances locales.
Ces résultats de recherche rejoignent certaines réflexions administratives récentes, notamment en relation avec la nouvelle politique des cycles à l'école primaire ; si une ouverture paraît se faire dans les écoles urbaines où des fonctionnements alternatifs aux cours simples sont envisagés, ces résultats invitent à une réflexion renouvelée pour l'organisation de l'école primaire en milieu rural.
* L'école élémentaire en France a cinq niveaux de cours : CP (cours préparatoire), CE1 et CE2 (cours élémentaire de première et deuxième année), CM1 et CM2 (cours moyen de première et deuxième année).
(1) Une étude menée par l'IREDU en 1993 et portant sur les élèves de CM2 fait apparaître une différence de 4 points en faveur des classes à cours multiples.
Une étude de F.Oeuvrard (Direction de l'évaluation et de la prospective,1993), Les performances des petites écoles, le cas des classes uniques, confirmait cette tendance.
(D'après CNRS-Info numéro 328 (15/09/96) 25/9/96 Pour des informations complémentaires,contacter les chercheurs, en cliquant ici